8 mars : journée internationale des droits de la femme, plus d’hommages et engagements mais surtout des actes !

Le 26 juillet 2024, lors de la cérémonie des JO de Paris, des statues dorées érigées sur la Seine rendaient hommage à dix grandes femmes françaises, longtemps effacées des mémoires officielles. Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi… Autant de figures essentielles qui ont combattu pour les droits des femmes et qui, pourtant, n’avaient connu la reconnaissance qu’elles méritaient… Temps de lecture : 2 min

Cet hommage était nécessaire, mais il ne suffit pas. En effet si l’Histoire tente de rattraper son retard en mettant en lumière des figures féminines trop longtemps ignorées, dans les entreprises, les administrations et la fonction publique, l’inégalité demeure une réalité brutale.

 o Égalité professionnelle : des chiffres parlants

Nous sommes en 2025 et pourtant  :

  • Les femmes gagnent toujours en moyenne 15% de moins que leurs homologues masculins à poste égal.
  • Elles restent sous-représentées aux postes à responsabilités : seulement 37% des cadres dirigeants sont des femmes.
  • La maternité continue d’être un frein à leur carrière, avec un écart salarial qui se creuse dès la naissance du premier enfant.
  • Les violences sexistes et sexuelles au travail persistent, malgré les lois et les discours.

La journée internationale des droits des femmes ne doit pas être une simple commémoration, un instant d’autosatisfaction, ponctué de conférences bien-pensantes et de communications institutionnelles. Ce doit être un moment de revendications et d’actions concrètes. Saviez-vous qu’un engagement historique a été adopté le 18 avril 2024 par la CFDT avec son manifeste féministe ? Confirmant l’engagement historique de la CFDT pour les droits des femmes, il a pour ambition de définir les fondements politiques et les principes essentiels sur lesquels repose cet engagement, puis d’en formuler les implications en termes d’action. Retrouvez le ICI.

 o La Caisse des Dépôts : des engagements, mais encore du chemin à parcourir

À la Caisse des Dépôts, des mesures ont été mises en place. L’avenant n°4 au protocole d’accord sur l’égalité Femmes Hommes signé en 2022 a marqué une avancée en matière de lutte contre les discriminations et de valorisation de la diversité. L’accès des femmes aux postes de direction, la réduction des écarts salariaux et la lutte contre le sexisme sont désormais des objectifs affichés.

Mais affichés ne veut pas dire atteints. Les dispositifs existent, mais sont-ils appliqués ? Les engagements sont pris, mais sont-ils respectés ? La CFDT, au sein de la CDC, a toujours veillé et continuera de veiller.

Nous exigeons donc :

  • Une transparence totale sur les écarts salariaux et les promotions.
  • Des mesures concrètes pour garantir un véritable accès des femmes aux postes à responsabilités.
  • Un renforcement des sanctions en cas de discrimination ou de harcèlement sexiste et sexuel.
  • Une reconnaissance pleine et entière des contraintes spécifiques liées à la parentalité, afin de ne plus pénaliser les carrières des femmes.

 o Assez des discours, place aux résultats ! 

L’égalité professionnelle ne doit plus être une promesse lointaine, un objectif flou relégué à des plans d’action sans lendemain. Elle doit être une réalité, mesurable, concrète et immédiate. Nous appelons toutes les salariées et salariés, agents et agentes de la Caisse des Dépôts à se mobiliser, à refuser les inégalités, à dénoncer les discriminations et à exiger des comptes.

Le 8 mars 2025, ne nous contentons pas de parler d’égalité : imposons- là ! Rejoignez-nous !
Retrouvez les horaires et points de rendez-vous ICI.