Depuis le 1er mars, le maintien de la rémunération des fonctionnaires lors des arrêts maladies change. En cas d’arrêt, jusque 90 jours cumulés sur les 12 derniers mois, la CDC ne doit plus verser que 90% contre 100% auparavant. Les modalités au delà du 90ème jour ou lors des congés de longue maladie ou de longue durée restent inchangées.
La modification pénalise les collègues dès le premier jours de maladie et s’inscrit dans la même logique de réduction budgétaire que le jour de carence, au nom d’un soi-disant alignement sur les salariés. Alignement douteux au demeurant dès lors que les fonctionnaires ne disposent pas pour ces absences d’un maintien de rémunération avec subrogation de l’employeur ou d’une prise en charge complémentaire par l’assurance prévoyance. Les CDP sont particulièrement pénalisés puisqu’indemnisés selon les règles privés jusqu’à 4 mois d’ancienneté acquise mais sans disposer de la prévoyance obligatoire des salariés.
La CFDT CDC est intervenue dès le 19 mars lors de la réunion de la commission paritaire de pilotage et de suivi de notre nouveau contrat de prévoyance avec CNP : la DRH a confirmé que l’écart de 10% n’était pas couvert par notre contrat et a précisé qu’il n’était pas possible d’intégrer cette couverture supplémentaire. La CFDT a demandé un comparatif fonctionnaires/ salariés / CDP. A suivre !
Ce système est particulièrement injuste puisque les malades assument ainsi seuls cette charge, sans possibilité de prise en charge par la CDC ou sans mutualisation entre l’ensemble des personnels publics dans le cadre du contrat de prévoyance (qui de toute façon est facultatif et assorti d’une prise en charge de l’employeur ridicule de 7€/mois).
L’Union des Fédération de Fonctionnaires et Assimilées CFDT est intervenue et suit cette question qui affecte tous les fonctionnaires :
voir l’article sur le site UFFA-CFDT