NAO : D’année en année, la Direction prive les salariés d’accords sur de justes revalorisations salariales !

Information tous salariés – 11 décembre 2024

La NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) devait être le moment qui devait permettre de NÉGOCIER sur des revendications reflétant les attentes légitimes des salariés. Plus particulièrement, les augmentations individuelles sont faites pour reconnaître et valoriser l’investissement des personnels.

Face aux 13 revendications de l’intersyndicale (CFDT – UNSA – CFE-CGC), la direction s’obstine à répondre NON, NON et NON.

Après trois réunions de non-négociation, la réponse laconique mais ferme de la Direction gravite autour de quatre mesures qui ne nous satisfont pas du tout :

  • Pour 2025, la Direction « propose » donc une augmentation de +2% de la masse salariale qui se décompose en :
    • +1,5% au bon vouloir du manager direct (32 500 points)
    • +0,15% pour les rémunérations les plus basses (3 000 points)
    • +0,35% (8 000 points) pour :
      • Les filières en tension,
      • Les jeunes de moins de 35 ans,
      • L’harmonisation interne (sans règles définies).
  • Une enveloppe supplémentaire (11 000 points) afin d’assurer un niveau de promotion (3 000 points) et de mobilité (8 000 points) pour 2025 dans la même dynamique que 2024.
  • La GERI (Garantie d’ Évolution de la Rémunération Indiciaire), mesure accord-cadre, fera l’objet d’un versement en 2024 ainsi qu’en 2025.
  • Une provision budgétaire d’un montant de 350 000 € sur 2022/2025 pour garantir la capacité à financer des rattrapages d’éventuels écarts de rémunération pour l’ensemble de la population de l’Établissement public, mesure prise par l’avenant du 9 novembre 2022 de l’accord Égalité Professionnelle Femmes Hommes.

La Direction ne retient que le caractère OBLIGATOIRE de la NAO. C’est un rendez-vous annuel encore manqué. L’argument de la Direction que nous avons une population déjà bien rémunérée par rapport « au marché » est juste inacceptable.

 L’intersyndicale (CFDT – UNSA – CFE-CGC) juge insuffisantes les propositions de la Direction tant en termes d’augmentation que de reconnaissance individuelle et fait valoir son désaccord total et entier. Un PV commun de désaccord a donc été signé conjointement.