Négociation Qualité de Vie et les Conditions de Travail au sein de la CDC : on en est où ?

Alors qu’une gestion comptable des ressources humaines et des moyens alloués à nos missions d’intérêt général est aujourd’hui questionnée, constituant le cœur de l’actualité sociale de la CDC, interrogeons-nous sur notre Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT). Temps de lecture : 3 min.

 o La QVT CDC, mode d’emploi :
Pour améliorer la « qualité de vie individuelle et collective au travail », deux éléments composent aujourd’hui l’accord QVT CDC, signé par la direction et les organisations syndicales, daté du 1er septembre 2020 :

  • Un socle de dispositifs pérennes articulés en 3 axes : « se sentir bien »
    • dans son travail et dans son environnement professionnel,
    • dans son métier et son avenir professionnel,
    • dans ses différents temps de vie,
  • Un plan de progrès révisé tous les 3 ans.

Le premier plan 2020-2023 laisse place à une négociation avec les partenaires sociaux pour la période 2024-2027. Elle a débuté en mars 2024. Quatre axes sont déclinés : le travail, la santé, la conciliation vie professionnelle et personnelle et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Pas moins d’une quinzaine de réunions auront été nécessaires pour aboutir à un projet qui sera présenté prochainement au Comité Unique de l’Établissement Public (CUEP) en décembre 2024.

 o Les revendications CFDT CDC : méthode et propositions
Pour ses revendications, la CFDT s’est basée sur le référentiel de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) qui définit la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.  Ce référentiel de travail permet d’éviter les listes « à la Prévert » ainsi que des revendications hors sujet QVCT (mais pouvant se rapporter à d’autres accords RTT, télétravail, accord-cadre…).

 Un constat CFDT CDC : plus que jamais les agents ont besoin de trouver du sens au travail, et de bonnes conditions pour exercer leurs missions. La charge de travail doit être soutenable, l’environnement professionnel doit être bienveillant, la reconnaissance professionnelle développée et les parcours professionnels de qualité.

Pour la CFDT, la QVCT doit demeurer une démarche collective pour permettre à toutes et à tous de produire un bon travail dans de bonnes conditions (absence de risques psycho­sociaux-RPS-, équipements adaptés, outils performants, bon équilibre vie professionnelle- vie personnelle…). Ainsi, le travail doit d’abord être facilité, afin que les autres axes (santé, conciliation vie professionnelle- vie personnelle, Responsabilité Sociétale des Entreprises) puissent en découler « naturellement ».

La CFDT revendique une plus grande autonomie des équipes avec des espaces de discussion sur le travail. Ils seront expérimentés sous formes d’échanges en équipe avec le manageur de proximité. Les initiatives seront encouragées pour proposer des actions de terrain, concrètes, afin de faciliter le travail au quotidien.

D’autres avancées devraient voir le jour comme : la pérennisation de la prise en charge à 80 % par l’employeur des abonnements de transport, l’élargissement de l’enveloppe des prêts MSG (2e lieu de résidence éligible au télétravail, prêts BRS « Bail Réel et Solidaire » permettant aux ménages modestes d’acheter un logement neuf situé en zone tendue, à un prix abordable), développement de l’offre locative de la CDC, d’accès à des espaces de co-working

Pour les aidants, à noter la pérennisation du café des aidants, l’élaboration d’un guide, l’octroi de 2 jours d’ASA (autorisations spéciales d’absence) fractionnables, et un assouplissement de l’accès au don de jours ; Ainsi les jours épargnés sur le CET et CET médaille ne seront plus pris en compte pour mobiliser le don de jours. Une augmentation du plafond des CESU préfinancés devrait aussi être proposée pour améliorer l’accès aux services.

Pour les parents, notons la pérennisation de 110 places en crèche, augmentation des CESU préfinancés pour garde d’enfant, prise en charge des frais d’inscription chez un prestataire de service de garde d’enfant ; et pour les familles monoparentales, une augmentation de la prise en charge des CESU préfinancés par l’employeur (50% sous condition de ressources).

Par ailleurs, l’expérimentation de la semaine de 4 jours avec panachage possible d’1 jour de télétravail sera proposée sur la base du volontariat, mais cette nouvelle modalité n’ouvrirait pas de droit à récupérations sur crédits d’heures

 

La CFDT ne manquera pas de vous tenir informés de l’issue de cette négociation.

Vos référents QVCT : Frédéric Duboscq, Edouard Butler, Nadim Fares, Eric Gilleron et Nathalie Dross sont à votre disposition pour tout complément d’informations.

 

En savoir + sur la QVT et la QVCT, la genèse en 2 min chrono !