Directions régionales

Janvier 2017

La CFDT interpelle Pierre- René Lemas au sujet de la réforme des directions régionales et de la mise en place des nouveaux organigrammes :

Monsieur le Directeur Général,

Environ un an après la mise en œuvre de la réforme des directions régionales et de la mise en place des nouveaux organigrammes, la CFDT tient à vous signaler que la participation des personnels en vue de la réorganisation reste jugée décevante car on y a plus écouté la directive que tenu compte réellement des propositions. Le discours de la Direction continue à reposer sur des principes quelques fois séduisants, vendus par des mots « valises », mais dont l’application se révèle très difficile.

Le contexte :

*Externe des nouvelles régions de l’Etat en plein bouleversement de missions, de compétences et de moyens rend difficile le rôle des DR CDC.

*Interne :

  • Les autres Directions métiers sont elles-mêmes en crise. DRT est en position de force (presque trop). Les relations sont mauvaises en particulier entre DRT et DIDL, surtout au niveau des chefs.
  • DIDL fonctionne trop à court terme, n’assure pas toujours une expertise rapide et aidante pour les DR, et manque de moyens.
  • DSB  fait face à une règlementation changeante (Loi Macron, etc.), à une activité en hausse, avec des problèmes d’outils (ex : barèmes en cours de simplification, Analyse financière sans outil au point) et des moyens humains trop restreints en nombre.
  • Le manque de compétitivité des prêts DFE est inquiétant, notamment vis-à-vis de la Banque postale.

Les objectifs de DRT : Pas ou peu de remise en cause des missions de DRT, mais plutôt un manque de priorité des tâches. Les lettres d’objectifs sont immenses, complexifiés par les contraintes semi-externes tels que le PIA, les fonds européens etc.,  et ne débouchent pas sur des projets de service adaptés.

Grande difficulté à développer l’expertise tout en n’arrivant pas à prioriser les demandes très variées (voire contestables), des élus.

La CFDT tient particulièrement attirer votre attention sur les critiquent suivantes qui nous remontent des directions régionales :

La charge de travail.
  •  L’urgence permanente.
  • Les effectifs stables pour des missions en forte hausse.
  • La réunionite ou le « méta-travail ».
  • Le contrôle excessif ou inutile, le manque de confiance.
L’organisation du travail.
    • Une envie générale de simplification
    • Le débat territorialisation/métier continue. La territorialisation au maximum (prêteur + investisseur + bancaire) est contestée car il semble impossible de couvrir tous les savoirs, surtout si on intègre le bancaire. Certains territoires sont aussi géographiquement très vastes.
    • le rôle des CDT : Leur tâche a explosé, surtout du fait de la territorialisation. L’articulation DT/équipes est quelquefois difficile.
    • L’agrandissement et l’éclatement des DR en sites multiples compliquent les échanges entre les personnels, tels que les délégations, les signatures de documents.
    • Avoir des hiérarchies à distance : cela pose problème. Cela crée de la souffrance, une organisation plus complexe y compris pour le manager parfois.
    • Le rôle des Pôles d’affaires régionales : La Direction leur confie des missions vastes sur un horizon de 3-5 ans (diagnostics territoriaux, propositions, solutions Groupe CDC et internationales, etc.). Les moyens sont limités pour y parvenir.
    • La hiérarchie s’est étoffée (notamment les Directeurs délégués ou adjoints, ou les SG) mais pas les niveaux opérationnels inférieurs.
    • Les titres ou fonctions ont quelquefois perdu en homogénéité, au sein des équipes.
    • Le fait d’avoir confié les RH aux SG est contestable . En particulier le bassin d’emploi élargi aux nouvelles DR serait trop vaste à ce niveau ; la RH des anciennes DR leur paraissait aux agents, suffisant.
  • Le rôle et la charge de travail des assistant (e)s : fort malaise des assistantes sur qui retombe de plus en plus de contraintes d’organisation. Le contenu ou les missions sont mal définis. Le travail n’est pas toujours valorisant. Les DT et CDT doivent assurer une partie indue des tâches. Un sous-effectif notoire dans plusieurs régions
  • Les relations avec le siège sont compliquées ou lentes. Les sièges de DRT et de DIDL sont compliqués ou peu réactifs.
Les comportements et dégâts humains
  • Sous un discours séduisant, attitude dure de la direction de DRT, notamment vis-à-vis des Directeurs (ces) régionaux. Cela rejaillit en cascade dans les organigrammes. Durcissement de certains comportements. Peur. Manque de confiance dans le personnel.
  • Dégâts et risques humains, y compris pour les membres élevés de la hiérarchie.
  • Le jeu néfaste des carrières de managers.
  • Le réseau DRT marche par la conscience professionnelle et l’absorption de pics toujours plus nombreux.
  • Les intitulés de fonction ne sont pas clairs : mobilité difficile
  • La mesure des arrêts maladie révèlerait sûrement des crises locales.
  • Le temps partiel est bafoué notamment car les 80% aboutissent à du 100% réel. Le mercredi n’est pas protégé suffisamment (stages, réunions etc.)
  • Incertitudes, pas de promotion sur place, perte de sens du travail : concept-valises
  • Management par la terreur à DRT qui percole dans toutes les strates : du DR aux assistantes.
Les moyens
  • Le retard de l’équipement numérique ou de sa maitrise. (L’image CDC en est aussi dégradée)
  • Certains outils faibles (Lagon, etc.)
  • La formation :
  • Un besoins interne considérable, soit par métier, soit pour des tâches transversales telles que la LAB (on trouve quelquefois mieux sur Google !)
  • Certains stages sont inadaptés ou trop généralistes.
  • Ressources en expertises faibles.
  • Moyens tels que les véhicules de fonction encore inégaux et ne répondant pas aux véritables besoins.

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  • >En 2016, comme tous les ans, Jean-Jacques BOCHARD – CFDT CDC  va à la rencontre de ses collègues des directions régionales. Ci-dessous le calendrier des visites jusqu’à fin 2016 :

 

1er décembre                         Montpellier

 

8 novembre                            Strasbourg

 

3 novembre                            Angers

 

13 octobre                              Bordeaux

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7 octobre                                Toulouse

 

22 septembre                        Saint-Denis de la Réunion

 

16 septembre                         Besançon

 

15 septembre                         Dijon

 

24 mai                                     Châlons

 

19 mai                                      Orléans

 

28 avril                                    Lyon

 

26 avril                                    Rouen

 

21 avril                                     Lille

 

19 avril                                     Rennes

 

7 avril                                       Clermont Ferrand

 

31 mars                                Nancy

 

22 mars                               Rennes

 

17 mars                               Caen

 

10 mars                               Poitiers

 

3 mars                                  Amiens

 

23 février                            Marseille

 

22 février                            Nice

 

9 février                              Limoges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Assister à ces réunions est un droit couvert au titre des heures d’informations syndicales. Venez nombreux !